Ja zur Aufhebung der Wehrpflicht! (mit Sperrfrist) / Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire! (avec embargo)

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Ja zur Aufhebung des sinnlosen militärischen Zwanges, der die Freiheit junger Männer massiv einschränkt.
Ja zu weniger Soldaten und zu weniger Ausgaben für die Armee.
Ja zur Überwindung veralteter Stereotypen, denn die Wehrpflicht festigt ein veraltetes Rollenbild vom Mann an der Waffe und der Frau am Herd.

Eine Koalition aus Parteien, Friedensorganisationen und Verbänden hat heute in Bern die Kampagne für die Abstimmung über die Eidgenössische Volksinitiative “Ja zur Aufhebung der Wehrpflicht” vom 22. September 2013 gestartet. Die Initiative verlangt die Aufhebung der Wehrpflicht. Die Initiative sieht einen freiwilligen Zivildienst vor, der jedem und jeder offen stehen soll. Die Initiative lässt keine Berufsarmee zu.

Heute haben wir ein Massenheer, das nach dem Willen des bürgerlichen Parlaments aus 100‘000 Soldaten besteht und jährlich fünf Milliarden Franken kostet. Somit besitzt die Schweiz eine gleich grosse Armee wie Österreich, Belgien, Schweden und Norwegen zusammen. Dieser Zwang verursacht zusätzlich für die Wirtschaft alleine durch Arbeitsausfälle zusätzliche Kosten von vier Milliarden pro Jahr.

Die Schweiz ist in Europa eine Wehrpflichtinsel. Anstatt die Armee auf die wirklichen Bedrohungen unserer Zeit auszurichten, streiten Parlament und Bundesrat seit Jahren um Personalbestand und ums Geld. Ein radikaler Umbau, der die Armee auf die Bedrohungen des 21. Jahrhunderts ausrichtet, ist nur mit der Aufhebung der Wehrpflicht möglich.

Junge Menschen sind keine Ware, die im Militär nach Gutdünken geformt und fügig gemacht werden sollten. Männer und Frauen sollen selbst entscheiden, ob sie Militärdienst leisten möchten oder nicht. Viele Männer würden sich lieber um ihre Kinder kümmern oder ihre Ausbildung abschliessen, anstatt ins Militär zu gehen und Krieg zu spielen. Mit einem Ja zur Initiative kann die Schweiz ein starkes Zeichen für den Frieden setzen.

Zitate der Teilnehmenden der Pressekonferenz:

Seraina Patzen Mediensprecherin GSoA:
„Nicht alle haben Zeit, Krieg zu spielen. Die Wehrpflicht ist ein massiver Eingriff in die Freiheit junger Männer, welcher überhaupt nicht nötig ist. Lassen wir jeden und jede selber entscheiden, ob er oder sie Militärdienst leisten will.”

Evi Allemann, SP-Nationalrätin und Mitglied der Sicherheitspolitischen Kommission:
“Wer daran interessiert ist, dass die Armee nicht unsinnig Geld verschleudert und effizient funktioniert, muss bereit sein, den alten Zopf der allgemeinen Wehrpflicht abzuschneiden.”

Piet Dörflinger, Geschäftsleiter zivildienst.ch:
“Ziel der militärischen Ausbildung ist, absoluten Gehorsam zu erzeugen, Rekruten an erzeugte Sinnlosigkeiten zu gewöhnen und gleichzeitig menschenverachtendes Verhalten und das Gefühl der Überlegenheit zu fördern.”

Ilias Panchard, Comité des Jeunes Vert-e-s Suisse:
«La Suisse est ancrée dans une vision passéiste du service au pays, où les jeunes sont poussés et infantilisés par l’État. L’engagement pour le bien commun doit évoluer avec son temps et, enfin, se détacher du fusil militaire!»

Andreas Borter, Co-Vizepräsident männer.ch:
„Die Wehrpflicht für Männer ist eine Form geschlechtsspezifisches Sozialisation, die einzig dazu dient, Männer auf Gewalthandeln vorzubereiten.”

Amanda Gavilanes, Sekretärin GSsA:
«Un service civil volontaire à la communauté apparaît comme une solution moderne bien plus adéquate que le système actuel. Le GSsA soutient un service civil ou citoyen qui serait volontaire et ouvert à tout un chacun et non limité.»

Franziska Müller, Programmverantwortliche Friedenspolitik cfd:
“Die Aufhebung der Wehrpflicht ist ein Gebot der Gleichstellung. Seit der Einführung des Frauenstimmrechts 1971 ist auch in der Schweiz klar, dass es keine «waffenfähigen Bürger» braucht, um die politischen Rechte wahrzunehmen. Es ist höchste Zeit, mit der Aufhebung der Wehrplicht die symbolische und praktische Verbindung von Männlichkeit und Armee zu entzerren.”

Balthasar Glättli, Nationalrat der Grünen und Mitglied der Sicherheitspolitischen Kommission:
“Sechs Millionen Diensttage stellen für die Schweizer Wirtschaft eine enorme Belastung dar. Die Abschaffung der Wehrpflicht setzt Ressourcen frei für eine umfassende Sicherheitspolitik: Eine rasche Energiewende, die unsere Auslandabhängigkeit verringert.”

Mehr Informationen finden Sie in der Pressemappe.

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Oui à l’abrogation de la contrainte militaire inutile qui limite de manière massive la liberté des jeunes hommes. Parce qu’on n’a pas tous le temps de jouer à la guerre.
Oui à une réduction du nombre de soldats qui réduira aussi les coûts de l’armée.
Oui au dépassement de stéréotypes dépassés, puisque le service militaire obligatoire fige une répartition des rôles avec l’homme armé et la femme au foyer.

Une coalition de partis politiques, organisations pacifistes et associations a lancé aujourd’hui à Berne la campagne pour la votation du 22 septembre 2013 sur l’initiative populaire fédérale «Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire». L’initiative demande l’abrogation du service militaire obligatoire et la création d’un service civil volontaire ouvert à tous et toutes. Elle n’autorise pas la création d’une armée professionnelle.

Aujourd’hui nous avons une armée de masse qui, d’après la volonté de la majorité bourgeoise du parlement, est constituée de 100‘000 soldats et qui coûte 5 milliards de francs par année. La Suisse a ainsi une armée avec autant de soldats que l’Autriche, la Belgique, la Suède et la Norvège réunies. L’obligation de servir entraine des absences du travail qui coutent encore près de 4 milliards de plus pour l’économie.

La Suisse est l’un des derniers pays européens à maintenir le service militaire obligatoire. Au lieu d’orienter l’armée sur les vraies menaces de notre temps, le parlement et le Conseil fédéral se disputent depuis plusieurs années sur les effectifs et sur l’argent. Une transformation radicale, qui oriente l’armée sur les menaces du 21ème Siècle est possible uniquement avec l’abrogation du service militaire obligatoire.

Les jeunes ne sont pas une marchandise que l’on peut formater à souhait à travers le service militaire. Les hommes et les femmes doivent pouvoir décider eux-mêmes s’ils et elles veulent effectuer un service militaire. Beaucoup d’hommes préfèreraient s’occuper de leurs enfants ou terminer leurs études au lieu d’aller à l’armée pour jouer à la guerre. Avec un Oui à l’initiative la Suisse peut donner un signal fort en faveur de la paix.

Citations des participant.e.s à la conférence de presse:

Evi Allemann, Conseillère nationale PS et membre de la commission de politique de sécurité:
«Ceux et celles qui ont un intérêt à ce que l‘armée arrête de gaspiller inutilement de l’argent et de fonctionner de manière inefficace doivent être prêts à supprimer l’institution dépassée du service militaire obligatoire».

Piet Dörflinger, responsable de zivildienst.ch (organisation pour la promotion du service civil):
«L’objectif de la formation militaire est d’établir une obéissance absolue, d’habituer les recrues à des situations dépourvues de sens et de promouvoir en même temps un comportement méprisant de l’être humain et un sentiment de supériorité».

Ilias Panchard Comité des Jeunes Vert-e-s Suisse:
«La Suisse est ancrée dans une vision passéiste du service au pays, où les jeunes sont poussés et infantilisés par l’État. L’engagement pour le bien commun doit évoluer avec son temps et, enfin, se détacher du fusil militaire»!

Andreas Borter Co-Viceprésident de männer.ch:
«Le service militaire obligatoire pour les hommes es tune forme de socialisation spécifique au genre qui prépare seulement les hommes à l’utilisation de la violence».

Amanda Gavilanes secrétaire du GSsA:
«Un service civil volontaire à la communauté apparaît comme une solution moderne bien plus adéquate que le système actuel. Le GSsA soutient un service civil ou citoyen qui serait volontaire et ouvert à tout un chacun et non limité aux hommes».

Franziska Müller responsable des programmes de politique de paix du cfd-l’organisation féministe pour la paix:
«L’abrogation de l’obligation de servir est une nécessité pour la parité. Depuis l’introduction du droit de vote des femmes en 1971, Il est devenu évident qu’il n’y a pas besoin d’être un “citoyen armé”, pour exercer des droits politiques. Il est grand temps, avec l’abrogation de l’obligation de servir, de couper le lien symbolique et identitaire entre la masculinité et l’armée».

Balthasar Glättli, Conseiller national des Verts et membre de la commission de politique de sécurité:
«Six millions de jours de service constituent un fardeau très lourd pour l’économie suisse. L’abrogation du service militaire obligatoire libère des ressources pour une politique de sécurité globale: un tournant rapide en matière d’énergies qui diminuera notre dépendance de l’étranger».

Plus d’information vous trouvez dans la documentation de presse.

 

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